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Les prairies gérées contribuent à la qualité de l’air et au phénomène de réchauffement climatique par les échanges de gaz à effet de serre (GES) entre biosphère et atmosphère. Trois GES sont émis dans le cadre des activités liées à l’élevage de ruminants en système prairial, et plus largement en agriculture : les émissions de méthane (CH₄) issues de la fermentation entérique, du protoxyde d’azote (N₂O) issue des sols, et le dioxyde de carbone (CO₂). Les flux de ces trois GES, tout comme le potentiel de stockage de carbone, sont étroitement liés aux pratiques de gestion, le type de sol et des conditions climatiques. Les pratiques de gestion des prairies (intrants, chargement animal) représentent donc un levier essentiel pour atténuer la production des gaz à effet de serre et optimiser le stockage de carbone du sol.

Nos objectifs sont:

• De réaliser des bilans des gaz à effet de serre (GES) in situ et sur des couverts pérennes
• De quantifier l’importance relative des facteurs de gestion et de pédoclimat sur les émissions de gaz à effet de serre et le stockage de carbone en prairie pâturée
• De comparer diffèrent méthodes pour améliorer les estimations du bilan de carbone en prairie

La finalité de nos recherches est de contribuer à l’identification de voies d’atténuation des émissions de GES, ainsi qu’au développement des stratégies d’adaptation des prairies aux changements globaux.

Programmes de recherche :

- Gestion des prairies et GES

- Inventaires de stocks de carbone et caractérisation des entrées de carbone frais des écosystèmes